dimanche 6 juillet 2014

POMPIERS/ L'intersyndicale écoutée par le cabinet de Valls

L'intersyndicale des sapeurs-pompiers professionnels de l'Hérault -FO, CGT, Syndicat autonome et  Sud s'est déplacée hier à Mende où le Premier ministre, Manuel Valls présidait la journée des Jeunes sapeurs pompiers de France et a été reçue par des conseillers de son cabinet. "Cet échange fut cordial et très satisfaisant, car nous avons eu le ressenti d'être écoutés et entendus, ce qui n'est pas forcément le cas dans notre département" écrivent Rachid Baali, Sébastien Gal, Jérôme Raynal, Fabrice Armand et Gilles Mercier. Depuis le 19 décembre, date du lancement de la grève pour réclamer le passage aux 35 heures notamment, le courant passe mal avec le directeur et le président du conseil d'administration du Sdis 34. "Nous avons pu aborder sereinement avec les conseillers de Manuel Valls des points comme la réforme territoriale, le temps de travail, la réforme de la filière, mais plus encore nos problèmes locaux, comme le manque de considération des organisations syndicales avec l'absence de dialogue social" indique la délégation reçue à Mende, précisant : "Pour finir, bien sûr, nous avons évoqué le gros problème des sanctions avec notre demande dee levée totale de celles ci, ce qui serait la condition sine qua non à un nouveau départ et à la reconstruction de notre Sdis".
Valls accuse
Lors de son discours devant les jeunes sapeurs-pompiers et les élus à Mende, le Premier ministre a fait allusion à la crise qui secoue depuis six mois maintenant la famille des pompiers professionnels de l'Hérault. Manuel Valls a clairement accusé la direction du Sdis de l'Hérault de mauvaise gestion, appelant ainsi au dialogue.
L'intersyndicale, très soudée dans ses actions et ses opérations "coup de poing" mène une démarche qui s'inscrit dans la volonté de reconstruction du Sdis 34, où la crise est perceptible, tant au niveau de la hiérarchie, où des officiers commencent à lâcher le directeur départemental, notamment à cause des dysfonctionnements récurrents du système Piitagor, au centre de traitement de l'alerte (CTA), que dans les casernes.
JMA

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