jeudi 31 octobre 2013

COLERE/ Policiers dans la rue mardi

RASSEMBLEMENT/ Plusieurs centaines de policiers de la Sécurité publique, du SRPJ et des CRS manifesteront mardi 5 novembre après-midi devant la préfecture des Bouches-du-Rhône à Marseille, à l'appel du syndicat majoritaire de la section sud d'Unité SGP-Police-FO (classé plutôt à gauche) et quatre cars quitteront Montpellier le matin avec des policiers des commissariats du Languedoc-Roussillon. Les policiers du Languedoc-Roussillon seront 250 à 300 en tout dans le cortège. "Les policiers sont en colère, ce mouvement qui rassemblera les troupes de la frontière italienne à la frontière espagnole, de l'Aude et du Vaucluse également succède aux manifestations d'octobre dernier à Paris, devant Bercy et devant d'autres grandes préfectures du pays. Les raisons qui poussent les policiers à descendre dans la rue se concentrent dans le refus de la politique d'austérité et de remise en cause des droits sociaux prolongés par ce gouvernement dans la logique libérale de ses prédécesseurs : blocage des salaires, baisse de l'indemnité spécifique pour risques pour les plus jeunes policiers, conditions de travail très dégradées, budget de la police nationale en baisse et moyens volontaires sous-évalués. A ce tableau bien noir s'ajoute une réforme des retraites prévoyant une situation économique à l'aune de 2035, alors que les responsables politiques sont incapables de prévoir la réalité de la situation à court terme" déplore Bruno Bartocetti, le secrétaire régional du syndicat (notre photo), qui dénonce "des promesses non tenues du président François Hollande en matière de recrutements dans la police nationale et la Gendarmerie. De 1000 effectifs en plus annoncés pour 2014, il n'en y aura finalement que 400, c'est dérisoire". Ils ne compenseront pas les départs à la retraite. Les policiers se débrouillent avec les moyens du bord, comme souvent à Montpellier ou encore à Agde, où les effectifs sont insuffisants. "Poulets oui, pigeons, non", tel est le slogan spectaculaire des pontes de ce syndicat qui refusent que les troupes se fassent plumer.
JMA

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